Le dossier sur « les catégories religieuses et séculières de la martialité » s’organise autour de quatre enquêtes historiques et anthropologiques, conduites en Inde, en Chine, au Japon et en Indonésie. La martialité y apparaît comme une notion englobante qui permet d’inclure des termes plus spécifiques, la « guerre », le « militaire », les « arts martiaux », par une approche comparée au sein des mondes sociaux différents dans lesquels ils se déploient. Il s’agit aussi de décrire les processus sociaux de longue durée par lesquels les sphères du religieux et du politique s’autonomisent l’une à l’égard de l’autre, au prix du développement de traitements en apparence paradoxaux du registre guerrier qu’elles ont en commun.
Introduction
Les catégories religieuses et séculières de la martialité. Dimensions technique, linguistique et sociale
Jean-Marc de Grave
Les catégories de l’initiation rituelle javanaise kanuragan dans leur devenir indianisé, islamisé et laïcisé
Jean-Marc de Grave
La mise en gestes de la voie des divinités
Voies des armes, des kami, de l’Empire chez Ueshiba Morihei
Édouard L’Hérisson
La martialité comme véhicule du religieux en Chine
Étude des trajectoires d’une boxe taoïque en devenir (xixe-xxe siècles)
Laurent Chircop-Reyes
Marginalité et martialité dans le Mahābhārata. L’éducation guerrière de Karṇa (Mahābhārata, XII, 1-3)
Sylvain Brocquet
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jean-Marc de Grave (30 août 2023). [Publication] Les catégories religieuses et séculières de la martialité. Transmission, savoirs, savoir-faire et valeurs sociales. Consulté le 22 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/sgx8